FagorBrandt : la moitié des emplois en Vendée en passe d’être sauvés

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à Vendôme, en Loir-et-Cher, le 31 octobre 2013 (Photo : Jean-François Monier)

[14/04/2014 14:09:58] Paris (AFP) Des accords garantissant le maintien des usines FagorBrandt en Vendée ont été signés lundi entre Cevital, principal candidat à la reprise du fabricant d’électroménager, et deux entreprises locales offrant d’y conserver 220 emplois, qui s’ajouteront aux 1.200 gardés par Cevital, a-t-on appris de sources concordantes.

Avec ces accords commerciaux, négociés sous l’égide du ministère de l’Economie, les deux usines vendéennes, que Cevital ne souhaitait pas garder, ont désormais une bonne chance de ne pas rester au bord du chemin.

Les deux accords ont été signés en début d’après-midi, selon une source proche du dossier. “Les contrats ont été signés pour les deux entreprises, ça va permettre de maintenir une activité à Aizenay et La Roche-sur-Yon”, a indiqué également à l’AFP Philippe Breger, délégué CGT.

Le projet de Variance Technologies, une PME de plasturgie, prévoit de conserver 53 emplois à Aizenay. L’autre, S20 Industries, soutenu par des dirigeants de l’usine de La Roche-sur-Yon, porte sur 170 emplois sur les deux sites.

Vendredi, le tribunal de commerce de Nanterre (Hauts-de-Seine) avait laissé jusqu’à lundi 14H00 aux entreprises pour s’entendre avec Cevital afin d’assurer la reconversion progressive des deux sites.

Si le tribunal de commerce de Nanterre valide mardi l’ensemble des projets de reprise, “cela va permettre de sauver environ 220 emplois sur 439” en Vendée, s’est félicité le président du Conseil général Bruno Retailleau (UMP).

Vendredi, l’horizon s’était déjà éclairci pour les deux tiers des salariés, quand la justice espagnole a autorisé Cevital à racheter les marques de FagorBrandt, rendant enfin possible la réalisation du plan de reprise sur la table depuis trois mois.

Cevital propose de conserver les usines d’Orléans et Vendôme, le siège et les services après-vente, soit 1.200 salariés en France, sur 1.800.