Selon le rapport de la Commission d’enquête chargée par le Conseil supérieur de la magistrature de s’assurer du respect des procédures légales en matière d’exportation de pétrole et de perception des revenus pétroliers, l’arrêt des exportations à partir des ports du Croissant pétrolier de l’Est et du Port de Hrigua, entre le 28 juillet 2013 et le 17 février 2014, a fait perdre à la National Oil Corporation (NOC) la bagatelle de 18 milliards de dollars.
Toutefois, la Commission d’enquête, présidée par le conseiller Omar Abdelkhalek, s’est refusée à désigner le responsable de cette perte en expliquant que cela nécessitait une enquête qui dépasse le cadre de sa spécialité.
Mais alors que cette commission affirme n’avoir relevé aucune infraction ni malversation en matière d’exportation de pétrole et de perception des recettes, l’accord conclu par le gouvernement avec Ibrahim Al-Jathran (dont un fac-similé a été publié par le site du GNC), chef de la milice ayant fermé les ports pétroliers, en vue de la réouverture de ces installations, stipule que le ministère de la Justice va mettre sur pied une nouvelle commission d’enquête –composée de six experts venant des différents régions du pays- pour vérifier si les allégations de malversations dans le domaine pétrolier sont fondées ou pas.