usine Seita de Carquefou, le 16 avril 2014 (Photo : Jean-Sébastien Evrard) |
[16/04/2014 12:03:39] Carquefou (France) (AFP) Au lendemain de l’annonce de la fermeture du site de la Seita à Carquefou (Loire-atlantique), au nord de l’agglomération nantaise, les salariés en colère ont bloqué mercredi l’entrée de l’usine avec des palettes et un grand feu, tandis que leur directeur confirmait le plan social à venir.
“Il y a un projet de fermeture de l’usine de Nantes, je comprends à quel point c’est un choc pour les salariés de l’usine, pour vous et pour vos familles”, est venu dire devant le portail le directeur du site, Sébastien Depierre, entouré des visages fermés et tendus de ses salariés.
Une première réunion de Comité central d’entreprise extraordinaire pourrait être programmée le 20 juin, marquant le début du “plan de sauvegarde de l’emploi” avec les mesures d’accompagnement social traditionnelles, a-t-il indiqué. “Est également prévue la recherche de repreneurs”, a-t-il souligné. “La procédure durerait jusqu’à la fin de l’année”.
“C’est du baratin!”, a hurlé une femme. “C’est répugnant!”, a ajouté un de ses collègues alors que le directeur rentrait dans l’usine, ironiquement applaudi et sifflé par ses salariés.
ée du site, le 16 avril 2014 (Photo : Jean-Sébastien Evrard) |
“C’est le début de la lutte: pour nous, il n’y a aucun raison que ce site ferme, on se battra jusqu’au bout”, a répété de son côté Michel Laboureur, secrétaire CGT du CCE.
Les salariés, entre colère et larmes, sont ensuite partis manifester sur le rond point voisin.
La fermeture de l’usine de Carquefou supprimerait 337 emplois.