Le commissaire régional de l’agriculture à Béja, Ali Mekni a mis en garde contre les conséquences de l’accumulation de la dette des groupements d’eau, estimée à 8 millions de dinars.
Selon l’agence TAP, il a précisé que les groupements d’eau dans les zones irriguées n’ont payé que 30% de leur dette, et que l’accumulation de la dette par ces structures aura un impact négatif sur le rendement du CRDA, son équilibre financier et sur la maintenance des canalisations dans les zones irriguées.
Le commissaire régional a indiqué que la dette du commissariat régional auprès des fournisseurs (STEG et la société d’exploitation du canal et des adductions des eaux du nord) s’élève à 2,6 millions de dinars. “Les fournisseurs pourraient arrêter l’approvisionnement en eau, jusqu’à payement de la dette”, a-t-il dit.
Il a ajouté qu’un rééchelonnement de la dette a été effectué suite au payement d’une partie de la somme, au cours du mois de mars dernier”, a-t-il ajouté.
Par ailleurs, Ali Mekni a appelé à la nécessité de remplacer le système de gestion des zones irriguées par un autre, adapté au modèle de développement de la région et au service des différents acteurs concernés. Il est à rappeler que le gouvernement de Béja comporte 24.000 hectares de zones irriguées au profit de 6.400 agriculteurs.
