Après une année 2013 plutôt bonne –la direction de la société a eu droit aux félicitations d’un actionnaire, et les autres présents ne l’ont pas contesté-, SPDIT SICAF s’attend à ce que l’année 2014 soit meilleure. Le P-DG en est convaincu. Certes, Mohamed Ali Bakir ne cache pas qu’il sera difficile de prédire les résultats du portefeuille coté, mais il est plus sûr en ce qui concerne l’autre ressource de la société, en l’occurrence les dividendes remontant des différentes filiales. Le patron de la holding de la SFBT affirme qu’«ils seront plus importants, et les résultats de la société seront de ce fait meilleurs» en 2014.
Mais s’il y a embellie, la société est encore loin d’avoir retrouvé le niveau de ses résultats de 2010. «2010 est une année de référence» parce que cette année-là la cession des actifs d’une société non-cotée avait permis d’engranger de gros dividendes, rappelle le P-DG.
La plupart des indicateurs de la société sont en hausse. SPDIT SICAF a réalisé un résultat net de 13,35 millions de dinars (contre un peu plus de 9 MDT en 2012), progressant de 4,3 MDT (et 47,2%).
Selon le rapport du conseil d’administration, «cette évolution résulte essentiellement de l’amélioration substantielle des dividendes provenant de notre portefeuille d’actions non cotées groupe qui sont passés de 7,660 millions de dinars à 12,545 millions de dinars (+67,77%).
Le portefeuille non coté de SPDIT SICAF est composé de douze sociétés: SINDT (43%), SEABG (30,64%), STBN (30%), SBT (27,78%), STBO (24%), SGBIA (15,54%), La Préforme (11,01%), SNB (1,67%), SNB NG (1,66%), SLD (0,43%), et CFDB.
Le portefeuille coté –dont les dividendes se sont élevés à 1,2 million de dinars -compte quant à lui dix sept participations, essentiellement dans le secteur bancaire (ATB, Attijari, BH, BIAT, BNA, BT et STB), le leasing et l’assurance (CIL, A. Leasing et Tunis-RE), dans l’industrie (Poulina, TPR, Carthage Cement, ICF, NSNL), etc.
Invitée à profiter de la baisse actuelle de bon nombre de titres pour renforcer son portefeuille et de «ne pas laisser passer le train», la direction de la société joue la prudence. «Attendons que les choses se précisent. Je ne peux pas prendre un train dont je ne sais pas où il va», défend Mohamed Ali Bakir.
Malgré la baisse des capitaux propres –de 13,8% en raison de l’augmentation du montant des dividendes distribués en 2013 (passés de 11,76 millions de dinars à 15,4 millions de dinars)-, le ratio de la rentabilité financière (rapport entre résultat net et capitaux propres) a fortement progressé (de 70,8%), pour passer de 19,8% en 2012 à 33,9% en 2013.