Selon nos informations, la centrale syndicale, en l’occurrence l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), aurait déjà présenté ses propositions pour le débat national sur le devenir de l’économie nationale prévu pour mi-mai 2014.
A court terme, elle propose l’élaboration d’une loi de finances complémentaire qui devrait comporter des dispositions visant à lutter contre la fraude fiscale, à réduire les dépenses publiques, à revoir les incitations instituées en faveur des entreprises privées, à auditer les créances de l’Etat auprès d’entreprises publiques (STEG, SONEDE…).
Elle appelle également à l’organisation d’ateliers sur la compensation des hydrocarbures, le développement régional, l’emploi, la cherté de la vie et la détérioration du pouvoir d’achat.
Concernant la contrebande, la centrale propose la maîtrise des circuits de distribution et un contrôle plus rigoureux des marchés de gros, des marchés hebdomadaires, des licences d’importation, outre l’audit des achats de l’Office national du commerce et le renforcement du contrôle douanier.
Par ailleurs, elle préconise une réflexion, toujours dans le cadre d’ateliers, sur des dossiers suivants: les banques publiques et leur rôle dans l’impulsion de l’investissement, la transparence de statistiques fournies par l’INS, la BCT et le ministère des Finances, les entreprises confisquées et l’audit des dépenses publiques, durant les exercices 2013 et 2014.
Elle suggère, enfin, un débat sur la situation de l’investissement en Tunisie et sur les mégaprojets à forte employabilité.