La situation du trafic aérien, à l’aéroport de Tozeur, après l’annulation de plusieurs lignes internationales, a été au centre des travaux du conseil régional du tourisme de Tozeur, réuni, jeudi, sous la présidence du gouverneur de la région, Mohamed Mansouri.
L’assistance composée de professionnels, de représentants de la société civile et d’intervenants du secteur du tourisme, a mis l’accent sur l’importance du transport aérien dans la dynamisation du secteur touristique, dans la région et dans le sud-ouest, en général, évoquant, dans ce sens, le rôle important joué par l’aéroport, durant les années passées, avec les lignes directes le reliant à de multiples villes européennes, ce qui lui avait permis d’être un moteur principal du tourisme.
Ce rôle s’est restreint, au cours des toutes dernières années, malgré les moyens disponibles, avec sa surface, ses équipements et son matériel, avec une baisse importante du nombre des voyageurs qui est passé de 92 mille, en 2010, à 38 mille, en 2013, alors que les vols ont diminué, avec seulement 412 vols, pour la même année, contre 965 en 2010.
Les intervenants ont souligné qu’après l’annulation des lignes internationales, le gouvernement doit accélérer les négociations avec l’Union européenne concernant l’open sky, appelant le ministère du Tourisme et les partie concernées à promouvoir l’aéroport de Tozeur/Nefta, en tant qu’élément principal de l’activité touristique.
Des participants à la réunion pensent que les solutions se situent au niveau de la garantie d’incitations et d’encouragements aux compagnies aériennes, pour l’utilisation de l’aéroport dans des vols charters, à travers la gratuité de l’atterrissage et l’exploitation des équipements de l’aéroport, comme c’était le cas, au cours des années précedentes.
Ils ont, dans ce sens, appelé à l’ouverture des horizons devant les compagnies aériennes low-coast pour la création de ligne à partir et vers l’aéroport Tozeur/Nefta. Des professionnels du tourisme ont, pour leur part, souligné que la promotion du tourisme saharien est, encore, en-deçà des espérances, surtout qu’il n’est pas pris en compte dans les campagnes promotionnelles, dans les grandes manifestations internationales.
A ce propos, le rapport du Commissariat régional du tourisme, présenté à cette occasion, montre les difficultés que rencontre, encore, le secteur, malgré l’éclaircie conjoncturelle, au cours du premier trimestre de cette année, avec 14 unités hôtelières garantissant 35 % de la capacité d’accueil de la région, qui sont toujours fermées, comme c’est le cas pour d’autres espaces d’animation, notamment le musée Dar Chraïet, et certaines agences de voyage. Le rapport explique que cette situation a conduit à la dégradation de l’environnement naturel des circuits touristiques et la stagnation des activités commerciales..