à Sébastopol, en Crimée, le 2 mars 2014 (Photo : Viktor Drachev) |
[27/04/2014 15:31:37] Washington (AFP) Le prochain volet de sanctions américaines à l’encontre de Moscou en raison de son rôle dans la crise ukrainienne viseront principalement l’industrie de la défense russe, ainsi que des personnes et des sociétés proches du président Vladimir Poutine.
“A partir de cette semaine, en coordination avec nos alliés et partenaires, nous allons accroître la pression sur ses proches (de Vladimir Poutine), les sociétés qu’ils dirigent, et l’industrie de la défense”, a déclaré dimanche matin le conseiller adjoint américain à la sécurité nationale Tony Blinken dans une interview sur CNN.
Les nouvelles sanctions internationales, qui pourraient être imposées dès lundi, sont destinées à faire cesser les “provocations” de Moscou dans l’est de l’Ukraine, a expliqué un peu plus tôt le président Barack Obama.
“Il est important que nous prenions de nouvelles mesures pour faire comprendre à la Russie que les actes de déstabilisation qui se déroulent en Ukraine doivent cesser”, a déclaré le président américain au cours d’une conférence de presse en Malaisie.
Cependant, Washington n’acceptera pas la demande d’assistance militaire des Ukrainiens face aux menaces que représentent les troupes russes stationnées près de ses frontières, selon M. Blinken.
“Même si on leur envoyait des armes cela ne changerait en rien leur capacité à s’opposer à la Russie”, a-t-il noté.
Le conseiller a précisé qu’à la place, les Etats-Unis allaient se concentrer sur leur aide économique à Kiev.
Les sept principaux pays industrialisés (G7) ont décidé samedi d’étendre les sanctions contre Moscou face à la montée des tensions dans l’Est séparatiste de l’Ukraine, où les rebelles détenaient toujours dimanche une équipe d’observateurs militaires internationaux.
La Russie, que Kiev et les Occidentaux accusent de fomenter les troubles en Ukraine, a massé jusqu’à 40.000 hommes à sa frontière occidentale et y mène depuis quelques jours “des manoeuvres”.