Les présidents des universités tunisiennes ayant proposé la candidature de l’UGTT pour le Prix Nobel de la Paix 2014 ainsi que les membres de la Commission d’enquête sur les incidents du 4 décembre 2012 ont été honorés au siège de l’UGTT par cette organisation syndicale à l’occasion de la célébration de la Fête du travail.
Il s’agit de Lassaâd Asmi (président de l’université de Carthage), Hmayed Ben Aziza (président de l’université de Tunis), Hassan Bacha (président de l’université de Jendouba) et Chokri Mabkhout (président de l’université de la Manouba).
Abdelhafidh Gharbi, président de l’université El Manar, qui a assisté à la cérémonie, a fait savoir que le conseil de l’université œuvrera, en signe de reconnaissance aux efforts de l’UGTT en faveur de la paix sociale, à attribuer officiellement le nom du leader syndicaliste Farhat Hached au campus universitaire d’El Manar.
Pour sa part, Hassine Abassi, secrétaire général de l’UGTT s’est félicité pour la reconnaissance des efforts de l’Union par les présidents des universités tunisiennes qui ont tenu à présenter la candidature de l’organisation syndicale pour le Prix Nobel 2014.
Il s’est dit également réjoui du soutien exprimé par plusieurs organisations nationales et internationales à la candidature de l’UGTT au Prix Nobel 2014.
“L’UGTT milite toujours pour la Tunisie et n’attend pas de contre partie, cependant cette mobilisation de la part de différentes parties nationales et internationales ne peut que nous réjouir”, a-t-il indiqué.
D’autre part, Hassine Abassi a honoré les membres de la commission d’enquête sur les incidents du 4 décembre 2012 à savoir le juge au tribunal administratif Ahmed Souab, Chafik Sarsar, actuellement président de l’instance supérieure indépendante pour les élections, Mohamed Gasmi, professeur universitaire, Mokhtar Trifi, avocat et ancien président de la ligue tunisienne des droits de l’homme) et Mohamed Chérif Sabegh, fonctionnaire à l’UGTT.
Abassi a indiqué que la commission d’enquête sur les incidents du 4 décembre 2012 composée de cinq membres représentant l’UGTT et cinq autres représentant le gouvernement n’est pas parvenue à élaborer un rapport commun sur ces évènements.
Chaque partie a réalisé son propre rapport étant donné que la partie gouvernementale a refusé de condamner les actes de violence commis par la ligue de protection de la révolution. Abassi a fait savoir que le rapport de l’UGTT a été remis au gouvernement qui l’a, pour sa part, transmis au secrétaire général du gouvernement et il est actuellement entre les mains de la justice.
“Nous réaffirmons à cette occasion notre attachement à la dissolution de la ligue de protection de la révolution ainsi que toutes les instances, les organisations et parties qui recourent à la violence”, a-t-il ajouté.
“Il convient actuellement d’apaiser les tensions et de lutter contre le terrorisme et la violence sous toutes ses formes afin de pouvoir garantir le bon déroulement des prochaines élections”, a-t-il souligné.