ésident américain Barack Obama et la chancelière allemande Angela Merkel à une conférence de presse à Washington, le 2 mai 2014 (Photo : Mandel Ngan) |
[02/05/2014 20:04:47] Washington (AFP) Barack Obama a reconnu vendredi que les Etats-Unis et l’Allemagne n’étaient pas encore pleinement “en phase” sur la question de la surveillance des communications, sujet d’une brouille entre Berlin et Washington à la suite des révélations d’Edward Snowden.
“Ce sont des questions difficiles, nous ne sommes pas encore parfaitement en phase, mais nous partageons les mêmes valeurs et les mêmes préoccupations”, a affirmé le président américain lors d’une conférence de presse commune avec la chancelière allemande Angela Merkel à la Maison Blanche.
L’Allemagne avait été outrée par les révélations de M. Snowden, ancien contractuel du renseignement américain, sur la surveillance des communications par l’agence de sécurité nationale NSA en Europe, et même sur le téléphone portable de la chancelière selon des informations de presse.
ésident américain Barack Obama en conférence de presse à Washington, le 2 mai 2014 (Photo : Mandel Ngan) |
Ces derniers mois, M. Obama s’est employé à calmer le courroux de Mme Merkel, promettant en janvier, dans un entretien diffusé en Allemagne, qu’à l’avenir “la chancelière allemande n’aura pas à s’inquiéter” d’être espionnée par les Etats-Unis.
“Je pense que tout ce débat (…) a montré que nous avons toujours des difficultés à surmonter”, a renchéri Mme Merkel vendredi. “Mais c’est très bien que nous ayons pris ces premières mesures, et ce qui nous divise toujours (…) sera traité”, a-t-elle dit.
Berlin souhaitait un traité interdisant l’espionnage mutuel, mais les Américains y renâclent.
Pour M. Obama, “nous n’avons d’accord de non-espionnage général avec aucun pays, aucun de nos partenaires les plus proches”, mais des “partenariats entre les différences agences de renseignement”. Il a affirmé que les Etats-Unis oeuvraient à faire en sorte “qu’il n’y ait pas de malentendus” dans ce domaine avec les Européens.
“Nous avons beaucoup progressé pour combler certains de ces vides, mais comme l’a dit la chancelière Merkel, il y a encore du travail pour en combler d’autres”, selon lui.