Quelque 306 cas d’abus contre les journalistes ont été recensés au cours de la période d’octobre 2012 à septembre 2013, d’après le Centre de Tunis de la liberté de la presse qui précise que l’année écoulée avait connu des poursuites judiciaires à répétition, accompagnées de vices de procédures incompatibles avec l’esprit des nouvelles législations.
Le Centre relève, dans une déclaration à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, un nombre en hausse de cas d’impunité d’auteurs d’agressions contre les journalistes, estimant que la recrudescence de ce phénomène ne peut qu’encourager les agresseurs à avoir plus d’audace envers les journalistes.
Il attire, en outre, l’attention sur la détérioration de la situation matérielle et professionnelle des journalistes dans les secteurs tant public que privé, ainsi que sur la non application des contrats de travail et de la législation dans certaines entreprises, au point de compromettre le rendement, l’indépendance et la neutralité des journalistes et de les mettre à la merci des pressions de l’argent politique.