Selon le Forum économique mondial (WEF), dans son rapport annuel sur la technologie de l’information 2014 (Global Information Technology Report 2014), «… les économies des pays d’Afrique du Nord sont toujours à la traîne et souffrent de faiblesses importantes en termes de condition et de capacité globale d’innovation qui les empêchent de tirer pleinement profit de la technologie».
Intitulé “Les récompenses et les risques du Big Data”, le rapport a mesuré, avec l’Indice de préparation en réseau (Networked Readiness Index), la capacité de 148 économies à profiter des technologies informatiques et des communications pour stimuler la croissance et promouvoir le bien-être.
Le rapport mesure l’environnement général de l’exploitation des TIC, la disponibilité et l’accès aux d’infrastructures, ainsi que l’usage des TIC par les gouvernements et le milieu des affaires et son impact économique et social.
De ce fait, en Afrique du Nord, à l’exception de l’Algérie (qui a avancé de deux petites places, mais reste parmi les 20 derniers), tous les pays de la région ont reculé dans leur classement par rapport à l’année dernière.
Seul bémol, ils sont tous classés au-dessous de la position médiane, c’est-à-dire qu’ils sont positionnés dans la moitié inférieure du classement.
Ce positionnement “illustre les difficultés qu’ils rencontrent pour développer pleinement leur potentiel des TIC et en tirer parti pour obtenir de grandes répercussions sociales et économiques”, soulignent les rédacteurs du rapport.
A rappeler que la Tunisie -qui n’a pas figuré dans le rapport de 2013- est classée la première de la région Afrique du Nord à la 87e place, suivie de l’Egypte (91e), du Maroc (99e), de l’Algérie (129e) et de la Libye (138e).