çois Hollande et Angela Merkel le 10 mai 2014 à Stralsund (Photo : Odd Andersen) |
[10/05/2014 10:24:32] Berlin (AFP) L’avenir du groupe français Alstom, convoité par l’américain General Electrics et l’allemand Siemens, est une décision qui appartient à ses dirigeants, ont affirmé samedi la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande, en Allemagne.
Ce sont “des décisions qui ne relèvent que de l’entreprise”, a déclaré Mme Merkel lors d’une conférence de presse commune à l’issue d’une rencontre informelle à Stralsund entre les deux dirigeants.
“Du côté allemand, nous ne nous impliquerons pas” dans ce dossier, mais si Alstom devait choisir finalement l’offre de Siemens, “l’Allemagne accompagnera un tel projet de façon positive”, a-t-elle ajouté.
De son côté, le président français a aussi reconnu qu’il s’agissait “d’abord d’une affaire d’entreprises, d’industriels”. Il a toutefois tempéré en rappelant que “le gouvernement français est particulièrement attentif” à la préservation de l’emploi, aux localisations des activité et à l’indépendance énergétique. “Nous attendons l’offre de Siemens pour nous prononcer”, a-t-il ajouté.
Pour le moment, seul le conglomérat américain GE s’est officiellement déclaré candidat au rachat de la branche énergie d’Alstom pour 12,35 milliards d’euros.
Siemens, de son côté, a indiqué vouloir faire une offre concurrente, même si mercredi son patron s’est montré assez évasif sur la question. “Nous n’agirons que quand nous saurons ce que nous voulons”, s’est contenté de déclarer Joe Kaeser, le patron de Siemens, lors d’une conférence de presse à Berlin.
Siemens, qui a les faveurs de Paris, a cependant commencé l’examen approfondi des comptes d’Alstom.