Les préparatifs pour le mois de Ramadan ont été au centre d’une réunion tenue, jeudi 15 mai, au ministère du Commerce et de l’Artisanat, sous la présidence de Najla Harrouche, ministre du Commerce, et en présence des différentes parties intervenantes.
Le premier constat des participants à cette rencontre, est que les préparatifs vont bon train et que l’approvisionnement du marché en produits de base (légumes, fruits, viandes…) sera assuré avec abondance, d’autant plus que le mois Saint coïncide avec la période de la production de divers produits.
Pour les pommes de terre, dont les besoins sont estimés à 25 mille tonnes, il a été décidé de réserver un stock régulateur, à partir du mois de juin, de 40 mille tonnes. Ce stock permettra d’approvisionner le marché, pour compléter la production quotidienne.
En ce qui concerne les autres fruits et légumes (tomates, oignons…), la production nationale devrait couvrir les besoins du marché, sans avoir à constituer de stocks régulateurs.
Les besoins en viande rouge sont estimés à 11 mille tonnes, contre une production de 9,9 mille tonnes. Pour cette raison, il a été décidé de réguler l’offre, en important, chaque semaine, 8 conteneurs de viandes bovine et ovine, frigorifiées. S’agissant des viandes blanches, la production est équivalente aux besoins, soit 11,5 mille tonnes.
Pour les œufs, dont les besoins sont estimés à environ 200 millions unité, un stock sera mis en place afin de compléter la production du mois de juillet, qui ne dépasse pas les 166 millions œufs.
Quant aux besoins en lait (environ 48 millions de litres), ils ne peuvent pas être assurés par la production nationale (35 millions de litres) pendant le Ramadan. Partant, un stock régulateur de 50 millions litres sera constitué.
La ministre du commerce a affirmé qu’«outre l’approvisionnement du marché, nous estimons pouvoir parvenir à maîtriser les prix des différents produits. Il faut, pour cela, intensifier les efforts au niveau du contrôle des prix et sensibiliser le citoyen, pour éviter la frénésie d’achats».
Par ailleurs, Mme Harrouche a fait savoir que l’expérience du “marché du producteur au consommateur”, lancée durant le Ramadan 2013, sera rééditée cette année et généralisée à plusieurs gouvernorats du pays.