 |
| ège de la Bourse de Paris (Photo : Ludovic Marin) |
[20/05/2014 06:40:00] Paris (AFP) La Bourse de Paris devrait ouvrir autour de l’équilibre mardi, dans un marché qui devrait continuer comme la veille à faire preuve de prudence faute de rendez-vous notable au programme.
Le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 0,06% une quarantaine de minutes avant l’ouverture de la séance.
La veille, l’indice vedette parisien a pris 0,3% à 4.469,76 points, au terme d’une séance au cours de laquelle il a beaucoup hésité sur la direction à suivre.
De même, Wall Street a fini en légère hausse une séance calme lundi. Le Dow Jones a gagné 0,12% et le Nasdaq, 0,86%.
“Les indices boursiers américains sont parvenus à engranger quelques gains mais la prudence reste de mise sur les marchés”, soulignent les économistes chez Crédit Agricole CIB.
Comme la veille, la séance de mardi sera en outre dépourvue de tout indicateur aux Etats-Unis et en Europe susceptible d’avoir une influence sur la tendance.
Les investisseurs n’en continueront pas moins de surveiller l’évolution des taux d’emprunt des pays du sud de la zone euro, qui ont tendance à remonter depuis quelques jours, alors que ces dettes ont été plébiscitées depuis des mois.
Selon Crédit Agricole CIB, ces taux “ont progressé ces derniers jours avant les élections européennes” prévues dimanche et, si ce mouvement devait se prolonger, “il pourrait créer une nouvelle configuration” sur les marchés, soumis à davantage de volatilité.
Le CAC 40 reste quant à lui bloqué dans une fourchette comprise entre 4.400 et 4.500 points, peinant à trouver des arguments pour progresser, mais soutenu dans le même temps par les spéculations concernant la mise en place de nouvelles mesures de la Banque centrale européenne (BCE), qui se réunit le 5 juin.
Le marché surveillera à ce titre les différentes interventions des membres de l’institution monétaire mais “comme le marché attend un geste de la BCE lors de la prochaine réunion, la réaction à ces discours devrait être limitée sauf s’ils en disent plus sur les outils qui pourraient être utilisés”, explique Crédit Agricole CIB.
Enfin, l’actualité aux Etats-Unis devrait passer au second plan, à la veille de la publication du compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine Fed).
VALEURS A SUIVRE
AIRBUS: le patron de l’avionneur européen, Fabrice Brégier, s’est dit “un peu plus optimiste” qu’il y a quelques mois sur l’éventualité d’équiper le modèle A330 du groupe de nouveaux moteurs, sujet sur lequel aucune décision n’a toutefois été prise.
BIOALLIANCE PHARMA a obtenu de la Food and Drug Administration (FDA) américaine le statut de “Fast Track” (procédure d’examen accéléré, en vue d’une mise sur le marché) pour son Livatag, en cours d’essai clinique de phase III dans le traitement du carcinome hépatocellulaire (cancer primitif du foie).
BONDUELLE: la Commission européenne a adressé au groupe agroalimentaire français un certain nombre de “griefs pour pratiques anticoncurrentielles” dans le secteur des champignons.
BNP PARIBAS: Credit Suisse a plaidé coupable lundi d’aide à l’évasion fiscale de riches clients américains et accepté de payer une amende sans précédent de 2,6 milliards de dollars aux Etats-Unis. BNP, également poursuivie dans le pays, pour blanchiment, est elle aussi menacée d’une amende de plusieurs milliards de dollars.
CGG va rembourser l’ensemble de ses obligations convertibles ou échangeables en actions (Oceane) à échéance 2016 encore en circulation pour un montant de 6,71 millions d’euros.
CIMENTS FRANÇAIS: le groupe italien Italcementi, détenteur de 83,16% du capital, a relevé son offre publique d’achat simplifiée sur les parts qu’il ne détient pas encore dans sa filiale française, la faisant passer à 79,50 euros par action, au lieu de 78 euros initialement.
GROUPE FLO, qui exploite des chaînes de brasseries et de restaurants, a accusé une forte chute (-97%) de son bénéfice net au premier trimestre, à cause d’une baisse de la fréquentation et de promotions, et s’attend à ce que les difficultés continuent.
M6: les dirigeants ont plaidé devant le Conseil supérieur de l’audiovisuel pour le passage en gratuit de leur chaîne culturelle Paris Première, soulignant qu’ils prévoyaient d’investir 30 millions d’euros pour accompagner son passage en clair.
