Le rapport de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (UNECA) portant sur la stratégie économique en Afrique au titre de l’année 2014 a été présenté, jeudi 22 mai, à Sfax lors d’une rencontre organisée conjointement par la Chambre de commerce et d’industrie de Sfax (CCIS) et l’UNECA à laquelle ont pris part nombre d’acteurs économiques publics et privés.
Tout d’abord, Ridha Fourati, président de la CCIS, et Mehdi Chelbi, gouverneur de Sfax, ont saisi cette occasion pour mettre en évidence l’intérêt que revêt ce type de manifestations à vocation internationale et leurs incidences sur l’œuvre locale de développement économique et social. De ce fait, le choix de Sfax pour abriter cette rencontre reflète l’importance de la région en tant que pôle économique, technologique, universitaire et d’investissement en plus de son rôle dans la contribution à l’économie nationale et au développement de la coopération interafricaine, estiment-ils, indique l’agence TAP.
Qu’en est-il du rapport de l’UNECA?
Portant sur la stratégie industrielle en Afrique, particulièrement dans 11 pays africains dont la Tunisie, ce rapport a été présenté par Mama Keïta, responsable au service des affaires économiques de l’UNECA qui est une structure onusienne dont la mission essentielle est d’aider les pays africains en matière de développement économique et social.
Ce soutien apporté aux pays africains, accablés par les fléaux de la pauvreté, de l’inégalité et du chômage, passe inévitablement par un processus d’industrialisation, de réformes économiques, d’intégration régionale, d’accroissement de l’investissement privé et d’amélioration de la gouvernance, a souligné Mme Keïta, écrit la même source.
Pour sa part, Zouhour Karray, consultante de l’UNECA, a évoqué le cas de la Tunisie et son expérience en matière de réformes et de transformations structurelles et les opportunités de développement économique et technologique que présente l’étude de l’UNECA.
Quant aux interventions et discussions qui ont suivi la présentation dudit, elles ont tourné autour des défis à relever pour les économies africaines en matière de politique industrielle pour les prochaines années, de la stratégie industrielle à adopter pour accélérer le développement économique du continent, sans oublier les mécanismes innovants et efficaces à mettre en place pour la réalisation de cette stratégie.