Un bureau de l’Agence de coopération technique tuniso-allemande a été mis en place, jeudi, à Béja, pour la promotion de l’agriculture durable et le développement rural en Tunisie, en vue de représenter la région du nord-ouest et de permettre d’instaurer une agriculture efficace économiquement et garantissant un environnement durable.
L’ambassadeur d’Allemagne à Tunis, André Rinich, a indiqué, au cours d’une conférence de presse, au siège du gouvernorat de Béja, le souci de son pays d’aider la Tunisie, surtout au niveau de l’échange d’expériences.
Il a expliqué que “la prise de décisions, la conception et l’exécution des programmes sur place, ainsi que l’action dans un cadre participatif des parties concernées par le projets, sont parmi les actions spécifiques du bureau de coopération”, appelant à écouter les agriculteurs et les bénéficiaires de ce projet, afin de lui garantir une plus grande durabilité.
Pour sa part, le directeur du bureau de coopération technique tuniso-allemand, Reiner Kerchel, a souligné que “ce projet se distingue par l’instauration d’une agriculture écologique, à rentabilité économique totale, et la possibilité d’atteindre des résultats durables”. Il a rappelé les interventions de l’Agence de coopération technique tuniso-allemande, depuis 1975, ainsi que son rôle dans la consolidation des compétences de planification à l’Office de développement sylvo-pastoral du nord-ouest.
De son côté, le coordinateur national du projet de promotion de l’agriculture durable et du développement rural en Tunisie, Mohamed Naceur El Euch, a souligné que que “l’objectif principal de ce projet dont deux bureaux ont été mis en place, l’un à Kairouan et l’autre à Béja, est d’instaurer les bases d’une agriculture durable et d’inclure le développement agricole dans les programmes d’orientation, de formation et d’encadrement, ainsi que la promotion des système agricoles, à travers de nouvelles techniques”.
D’autre part, le directeur général des études et du développement agricole au ministère de l’Agriculture, Belgacem Mansri, a expliqué que “ce projet est innovant au niveau de l’organisation, de l’exécution et de la systématisation exclusivement participative”.
Ce programme, qui court jusqu’en 2016, jouera un rôle important dans le “développement de l’agriculture et le lancement de projets.
WMC/TAP
