Plus de 52 ans après son indépendance, l’Algérie demeure largement dépendante de ses exportations d’hydrocarbures.
En effet, malgré la forte hausse des prix des hydrocarbures depuis les années 2000 et l’explosion des recettes d’exportations de pétrole et de gaz algériens, le pouvoir algérien n’a encore pas trouvé la bonne formule pour diversifier l’économie algérienne et la rendre moins vulnérable aux fluctuations du marché pétrolier mondial.
Avec 98% du montant total des exportations algériennes, les hydrocarbures demeurent largement la première source de devises de l’Etat algérien, et les hydrocarbures représentent environ 67% du budget de l’Etat. Une situation intenable pour l’Algérie sur le moyen et long terme car non seulement les réserves d’hydrocarbures de l’Algérie baissent progressivement, le monde réfléchit depuis plusieurs années à une alternative crédible et durable aux hydrocarbures.
D’où l’extrême urgence pour l’Algérie d’adopter les réformes économiques nécessaires pour améliorer l’attractivité du marché algérien et le climat des affaires en Algérie, ce qui permettra d’encourager les investisseurs algériens et étrangers d’investir et de créer des emplois en Algérie.
Source : algerie-dz.com