SNCM : Transdev présentera le nom d’Olivier Diehl pour présider la compagnie

bf66dccd018c6d7a85e6b96e8d8c6eb18ad27749.jpg
é à Marseille, le 27 mars 2014 (Photo : Boris Horvat)

[26/05/2014 09:48:32] Paris (AFP) Transdev a indiqué avoir adressé lundi matin un courrier aux membres du conseil de surveillance de la SNCM pour les informer qu’il présenterait mercredi Olivier Diehl, un “chef d’entreprise expérimenté et reconnu”, pour présider la compagnie en difficulté.

Transdev, actionnaire majoritaire de la SNCM, présentera, en vue du conseil de surveillance qui doit doter la compagnie d’un nouveau président du directoire, le nom d’Olivier Diehl, 58 ans, qui a été à la tête de plusieurs entreprises dans le domaine du transport, a indiqué le groupe à l’AFP.

Le conseil de surveillance a été avisé de cette décision lundi matin, par un courrier signé par le PDG de Transdev, Jean-Marc Janaillac.

Transdev proposera également comme membre du directoire Marc François, directeur financier de la SNCM.

La nomination de ce nouveau président du directoire intervient après l’éviction de Marc Dufour, qui n’avait pas été reconduit dans ses fonctions le 12 mai. Les représentants de Transdev, en conflit ouvert avec Marc Dufour, avaient voté contre sa reconduction lors d’un conseil de surveillance, tandis que les représentants de l?État s’étaient abstenus.

b366d89240a49ac726a6b31a34f7b78aa2e35c40.jpg
à Paris le 9 avril 2014 (Photo : Bertrand Guay)

Avec son départ, c’est le plan de redressement qu’il avait mis sur pied qui se trouve compromis, en particulier l’achat de quatre navires que les syndicats appellent de leurs voeux.

Les syndicats ont d’ailleurs fait état de leur vive inquiétude.

“Il faut rapidement que les responsables politiques redressent la barre dans ce dossier, sans quoi la CGT mettra tout en oeuvre d’ici au 30 juin pour faire respecter les engagements et préserver l’emploi”, prévient Frédéric Alpozzo, délégué CGT-Marins (majoritaire).

Pour les représentants CFE-CGC, Maurice Perrin et Pierre Maupoint de Vandeul, “il n’est pas trop tard pour changer le scénario et réaffirmer les arbitrages fondamentaux qui donneront un avenir” à l’entreprise.