Pour Khaled Ayara, directeur général de la Société tunisienne de distribution de pièces automobiles (STDP), “la mise en place d’actions concrètes pour lutter contre le terrorisme et l’amélioration du climat des affaires sont nécessaires pour que la Tunisie puisse accéder au rang de hub africain en matière de production et de distribution des composants automobiles.
Intervenant à l’occasion d’une journée d’information sur le thème: «La Tunisie, plateforme de distribution des composants automobiles», organisée jeudi 29 mai à Tunis, il estime nécessaire de contribuer efficacement à l’amélioration de l’investissement et à la promotion de l’entreprise tunisienne opérant dans le secteur automobile.
Selon, il faut également mettre en exergue l’importance du rôle de ce secteur en tant que vecteur de développement en Tunisie, a ajouté le responsable, rappelant que l’industrie des composants automobiles a enregistré des progrès, en Tunisie, depuis les années 90, lesquels progrès se sont consolidés au cours de cette dernière décennie, en raison de la libéralisation de l’économie et l’accord de libre-échange avec l’Europe.
Plusieurs leaders mondiaux de l’automobile (Volkswagen, Peugeot, Renault, Ford, Corven, Dayco et Remsa) se sont installés ou ont renforcé leur position, faisant de la Tunisie “l’une des places fortes de faisceaux de câbles grâce à sa main d’œuvre qualifiée et compétitive”, a-t-il fait remarquer.
Ces grandes firmes ont ainsi œuvré à la naissance d’une génération d’équipementiers tunisiens qui ont investi dans un secteur à haute valeur ajoutée et réussi à se positionner sur l’échiquier mondial des composants automobiles et ce, en adoptant les meilleures pratiques mondiales en matière de fabrication des composants, a ajouté Ayari.
De son coté, Béchir Boujedai, président de la Fédération mécanique et membre du bureau exécutif de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), a fait savoir que la Tunisie est le second producteur de composants automobiles sur le continent africain derrière l’Afrique du Sud.
En 2012, malgré les mois difficiles qui ont succèdé à la révolution tunisienne, l’activité de la mécanique, de l’électrique et de l’électronique qui englobe également le secteur de la pièce de rechange a été classée premier secteur exportateur avec 37% de parts des produits tunisiens à l’export, selon Boujedai.