Le coût du capital et du travail sont vus comme des freins pour l’économie

33ef6847866eedb84735b6544b0502ec94176529.jpg
ée générale de ses actionnaires (Photo : Eric Piermont)

[02/06/2014 06:26:59] Paris (AFP) Une large majorité de Français estime que le coût du capital, mais également celui du travail, constituent des freins pour l’économie française, selon un sondage Harris Interactive pour la CGT publié lundi.

Ainsi, 87% des Français affirment que le coût du capital, c’est-à-dire les dividendes accordés aux actionnaires ou les intérêts versés aux banques, “contribue” aux difficultés de l’économie française. 58% pensent qu’il y contribue “fortement” et 29% “un peu”.

Mais ce sondage montre aussi que 81% des Français font la même constatation pour le coût du travail (salaires, primes, cotisations patronales, frais de formation). 41% estiment qu’il contribue “fortement” et 40% “un peu” aux problèmes économiques.

Pour relancer la croissance, il faut d’abord réduire les taxes et impôts des ménages, ainsi que les cotisations salariales, estiment 41% des Français.

Ils sont 35% à souhaiter la même chose pour les dividendes versés aux actionnaires et 34% pensent qu’il faudrait diminuer les taxes et impôts des entreprises, ainsi que les cotisations patronales.

Pour 33% des Français, il faudrait réduire les salaires des dirigeants des entreprises, tandis que 30% d’entre eux souhaitent une baisse des intérêts versés aux banques.

Seuls 4% des Français souhaitent une réduction des emplois dans le privé et le public, 3% une baisse des salaires et 2% une réduction de l’investissement.

Par ailleurs, 80% des personnes interrogées jugent que les efforts demandés par le gouvernement pour améliorer la situation sont répartis de manière injuste (36% tout à fait injuste et 44% plutôt injuste).

Enfin, pour une majorité de Français (79%), l’augmentation des investissements serait la mesure la plus efficace pour améliorer la situation économique du pays.

Ce sondage, selon la méthode des quotas, a été réalisé en ligne du 28 au 30 mai auprès d’un échantillon de 1.471 personnes représentatif de la population française.