Une quinzaine d’entreprises tunisiennes participent à la 47ème édition de la Foire internationale d’Alger “FIA” qui se déroule depuis le 28 mai jusqu’au 2 juin 2014, au Palais des Expositions d’Alger (Algérie), indique un communiqué du Centre de promotion des exportations (CEPEX) rendu public lundi 2 juin.
Ces entreprises opèrent dans les domaines de la formation, l’édition, l’agroalimentaire, le textile, les chaussures, le plastique, les sanitaires, la porcelaine, les cosmétiques, l’impression et la poterie.
Le stand de la Tunisie s’étend sur une superficie de 200 m2, précise la même source.
Considérée comme la manifestation commerciale la plus importante d’Algérie voire de l’Afrique, la 47ème édition de la FIA occupe une superficie totale de 48.347 m2.
L’édition 2014 a vu la participation de plus de 1.050 entreprises dont 600 étrangères, représentant 37 pays et 450 entreprises algériennes. Les Etats-Unis d’Amérique ont été choisis comme invités d’honneur de la présente édition et participent avec 80 entreprises.
Toutes les activités économiques sont quasi-représentées à la FIA 2014, notamment les secteurs de l’agroalimentaire, les services, l’énergie et l’habillement, l’industrie pharmaceutique et cosmétique, l’emballage, les BTP et les matériaux de construction.
Présentant la participation tunisienne, le directeur du pavillon tunisien a exprimé au premier ministre algérien Abdelmalek Sellal qui a inauguré la FIA, la volonté de la Tunisie d’intensifier les échanges commerciaux bilatéraux en mettant à profit, de part et d’autres, le nouvel accord bilatéral commercial préférentiel entré en vigueur en mars 2014.
M. Sellal a, pour sa part, souligné la nécessité de s’orienter vers des partenariats gagnant/gagnant où les deux parties seraient bénéficiaires.
Il a insisté à cette occasion sur le transfert du savoir-faire, affirmant que “l’Algérie a besoin aujourd’hui des entreprises qui acceptent d’investir dans le cadre de la règle 51/49, laquelle permettra d’assurer le transfert du savoir-faire dont son pays a besoin.
En Algérie, chaque étranger qui veut investir doit obligatoirement s’associer à un partenaire algérien. Dans le secteur industriel, le partenaire algérien doit être majoritaire (51%) dans le capital de l’entreprise.