La Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie “CONECT” exprime, lundi, dans un communiqué, “sa grande déception quant à l’exclusion que continuent à subir des organisations syndicales patronales et ouvrières”, à la suite à l’annonce d’une augmentation du SMIG de 11%.
Elle rappelle que “le pluralisme syndical constitue un choix garanti par la nouvelle Constitution” de la Tunisie. Pour la deuxième organisation patronale du pays, “l’approche prix- salaires ne peut constituer la solution à la situation difficile que vit le pays… Le risque d’arrêt de l’activité de nombreuses entreprises et de pertes de milliers d’emplois ne pouvant que s’aggraver”.
“Les augmentations sensibles et non étudiées de salaires ne peuvent qu’entraîner le déclenchement de la spirale inflation- salaires gravement dangereuse, tant pour les salariés que pour les entreprises et tout le pays”, considère-t-elle.
“L’approche ne peut être que globale, responsable et inclusive touchant à tous les volets relatifs aux prix, aux salaires, aux coûts de production, à la productivité, à la logistique, aux procédures administratives et à l’environnement des affaires dans le pays.
Pour toutes ces considérations, la CONECT attire l’attention du gouvernement et de toutes les parties concernées “sur les risques de l’approche adoptée et appelle de nouveau à la participation de toutes les organisations syndicales et patronales du pays sans exclusion ni marginalisation aucune afin d’assurer l’adéquation, l’adaptation et l’efficience des mesures et des actions à entreprendre”.
D’après communiqué de la CONECT