à Paris (Photo : Eric Piermont) |
[10/06/2014 18:12:33] Paris (AFP) Des discussions sont en cours entre le constructeur Alstom et plusieurs opérateurs ferroviaires internationaux, notamment en Amérique du Nord, au sujet du TGV du futur, prévu pour 2018, a indiqué à l’AFP Jérôme Wallut, directeur général d’Alstom Transport France.
“Il y a pas mal de discussions avec des opérateurs, y compris Outre-Atlantique”, a souligné Jérôme Wallut mardi sur le salon des mobilités européennes à Paris, évoquant le nord du continent américain, mais sans donner plus de détails.
Ce nouveau TGV “doit être capable de s’adapter” aux différentes demandes, émanant de différents clients, et pouvoir permettre à Alstom de répondre à des appels d’offres à l’international, a-t-il précisé.
Cette nouvelle génération de TGV fait partie des 34 plans de la “Nouvelle France industrielle”, ensemble de projets lancés en septembre pour engager la France dans une nouvelle révolution industrielle. Ils sont axés sur trois grandes priorités: la transition écologique et énergétique, la santé et les nouvelles technologies.
Tous doivent être validés d’ici le 8 juillet. Près de la moitié a déjà été passée en revue.
Le TGV du futur comptera, à même niveau de confort, 25% de passagers en plus, avec 640 places, au lieu de 509 actuellement.
“La SNCF est le plus gros marché, avec les plus grands besoins de remplacement”, a ajouté Jérôme Wallut.
Le 4 juin, le président de la SNCF Guillaume Pepy, interrogé à l’Assemblée Nationale, avait indiqué que “le cahier des charges a fondamentalement changé”, et que le projet est passé du “nec plus ultra”, à 30 ou 35 millions d’euros par train, à “un TGV qui, au siège passager, serait 30% moins cher (…) [pour pouvoir] faire des prix plus bas”, face à un TGV dont la rentabilité est en baisse.