La Banque mondiale (BM) vient d’octroyer à la Tunisie, une nouvelle aide d’environ 43,30 millions de dinars (MDT) (26,2 millions de dollars), pour la modernisation des infrastructures et des services de l’approvisionnement en eau dans le Grand Tunis et d’autres villes.
Le projet vient, en général, “optimiser le fonctionnement de la SONEDE, compléter les initiatives pour la conservation de l’eau et financer la remise en état et l’expansion de capacité de l’usine de traitement du Grand Tunis de Ghdir-el- Gollah ainsi que celle de Belli, qui alimente tout le littoral oriental du pays pour éviter des pénuries d’eau à court et moyen termes”, a indiqué un communiqué de la BM.
Ces deux installations, qui font partie des cinq plus importantes centrales administrées par la SONEDE, jouent également un rôle essentiel pour répondre aux besoins de la population et à ceux de l’industrie.
D’après l’institution mondiale, ce financement fait partie du Programme national d’investissement dans la sécurité de l’eau élaboré par la SONEDE et le gouvernement tunisien pour s’assurer que les villes tunisiennes continuent de recevoir un approvisionnement en eau sans perturbation de service (24 heures sur 24, 7 jours sur 7) au cours de la prochaine décennie, en dépit d’une demande qui augmente rapidement et de l’impact négatif du changement climatique.
En fait, quelque 5 millions de Tunisiens, soit pratiquement la moitié des 11 millions d’habitants du pays, devraient bénéficier de ce financement additionnel de la Banque mondiale, selon la même source.
La BM a rappelé qu’elle a développé un partenariat stratégique avec la SONEDE, dont une assistance technique pour une étude afin d’assurer la viabilité financière de la compagnie sur le moyen terme. Ce partenariat inclue également le jumelage avec d’autres services publics performants dans la région, et ce afin de renforcer la gestion des ressources en eau.
La SONEDE dessert l’ensemble des citadins dans 500 villes du pays et la moitié environ des habitants de 2659 villages et communautés rurales.
Ces dernières années, la demande en eau a été plus forte que prévu dans la région du Grand Tunis et a donné lieu à une mise à niveau d’urgence de la capacité de production pour éviter une pénurie à moyen terme.