La présidence du gouvernement a appelé les agents des décharges contrôlées à retourner immédiatement à leurs postes de travail et à poursuivre l’exploitation des décharges, conformément aux règlements en vigueur.
La présidence du gouvernement a souligné, dans un communiqué, publié mardi, qu’elle publierait un décret en vertu duquel d’autres ouvriers seraient chargés d’assurer le service minimum dans ces services publics (décharges) au cas où les ouvriers concernés refusent de reprendre leurs activités. Elle a, en outre, appelé l’ensemble des autorités publiques habilitées à prendre les mesures nécessaires en vue de l’exécution d’un tel décret, conformément aux articles 389 et 390 du code du travail.
La présidence du gouvernement indique que ce décret intervient après l’entrée en grève des agents de la décharge contrôlée de Borj Chakir, depuis le 9 juin 2014, suivie d’autres grèves de soutien dans plusieurs autres décharges contrôlées.
Cette grève n’est pas justifiée, notamment après l’accord final stipulant l’engagement de toutes les parties à préserver chaque poste d’emploi et les droits acquis de tous les travaileurs quelque soit la partie avec laquelle l’accord sera contracté.
Le décret vise, par ailleurs, à éviter les risques environnementaux causés par la fermeture des décharges contrôlées et l’interdiction aux municipalités d’y déposer les déchets levés, d’où les retombées négatives sur l’environnement dans les villes et quartiers, la propagation des odeurs nauséabondes et des insectes, accentuée par l’élévation des températures.
Cette situation impacte également la santé en général et l’activité économique et touristique. Le même communiqué indique que l’agence nationale de gestion des déchets (ANGED) a lancé une consultation publique relative au choix d’un nouvel exploitant de la décharge contrôlée de Borj Chakir.
La présidence du gouvernement a de nouveau souligné que le nouvel exploitant maintiendra la même équipe de travail employée actuellement à la décharge par l’ancien exploitant, tout en préservant leurs acquis financiers, administratifs et sociaux, sachant que les cadres administratifs concernés par l’exploitation directe bénéficient de ces mêmes droits.