La Banque mondiale (BM) a annoncé l’octroi à la Tunisie d’une aide de 5,76 millions de dollars (1dollar= 1,655 dt) à travers son Fonds Mondial pour l’Environnement mondial.
Dans un communiqué publié, mercredi, l’institution de Bretton Woods explique que cette aide vise à améliorer la gestion des ressources naturelles durables et promouvoir la diversification des moyens de subsistance dans six oasis en Tunisie.
En Tunisie les oasis jouent un rôle capital dans la production agricole, et représentent des centres de commerce dans les régions reculées. A peu près un million de Tunisiens vivent dans les oasis, qui couvrent des régions vastes, précise la même source.
Concrètement, le projet vise à soutenir les oasis qui sont dans les régions sous- développées avec des taux élevés de pauvreté, accroître la productivité agricole et promouvoir la gouvernance, l’inclusion, la création d’emplois et la croissance durable.
Le nombre total de bénéficiaires est estimé à environ 4100 ménages qui comptent 18 000 personnes, dont la moitié se compose de femmes. Ensemble, ces ménages cultivent un total d’environ 820 hectares de terres, indique le communiqué, ajoutant que 150 administrations locales et personnelles de service technique dans les gouvernorats sélectionnés bénéficieront aussi du projet, qui couvrira les oasis suivantes:
* Oasis côtières de Gabès: Zarat qui compte 400 ménages agricoles • Oasis continentaux à Kebili: Noueil qui compte 500 ménages agricoles • Oasis montagneux à Gafsa: El Guettar qui compte 2700 ménages agricoles • Oasis montagneux à Tozeur: Tameghza, Chebika, et Mides qui comptent 500 ménages
Un certain nombre d’institutions nationales bénéficieront également de l’assistance technique et d’un renforcement des capacités.
Il s’agit des services centraux et les délégations régionales du Ministère de l’Equipement; l’Agence de l’Aménagement des Territoires; la Commission du Développement Agricole Régional au sein Ministère de l’Agriculture; et le Ministère du Tourisme.
« Un certain nombre de facteurs environnementaux et socio- économiques menacent les moyens de subsistance dans les oasis, en particulier dans l’agriculture », indique Taoufiq Bennouna, spécialiste en ressources naturelles à la BM pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord.
Et d’ajouter « nous voulons aider à prévenir la dégradation de ces écosystèmes précieux en encourageant les administrations et les communautés locales à améliorer les moyens de gestion de l’eau et des terres cultivable.»