Selon Ines Naguara, membre du bureau exécutif de l’UTAP, l’organisation agricole va fournir, dans ces espaces “des produits agricoles frais à des prix très abordables respactant le pouvoir d’achat du citoyen”.
Naguara, qui se charge de l’organisation des foires, manifestations et de la femme agricultrice à l’UTAP, a estimé que ces points de vente seront installés dans le district du grand Tunis et dans les grandes villes dans tout le pays.
Revenant à la même expérience en 2013, elle a indiqué que c’était relativement réussie en raison de l’intervention d’un grands nombre d’intrus et du manque de coordination.
La responsable a annoncé, par ailleurs, qu’une réunion se tiendra lundi 16 juin 2014 entre l’organisation agricole et le ministère du Commerce pour fixer les formules opérationnelles et techniques permettant de renouveler l’expérience des points de vente du producteur au consommateurs.
Pour sa part, le chargé de l’information et de la communication au ministère du Commerce et de l’Artisanat, Mohamed Ali Ferchichi a souligné la volonté des deux départements ministériels (commerce et agriculture) ainsi que l’UTAP “à renouveler cette expérience tout en évitant de reproduire les mêmes erreurs”.
“Pour cela, il faut fournir les moyens logistiques et techniques permettant d’installer ces espaces et de lutter contre les spéculateurs, qui ont fait que les prix sont restés presque les mêmes par rapport aux marchés quotidiens”, a-t-il préconisé.
D’après lui, l’UTAP devrait motiver les agriculteurs et les encourager pour adhérer à cette expérience et surtout vendre leurs produits à des prix abordables au cours du mois de ramadan, période généralement marquée par une grande consommation et une hausse vertigineuse des prix.