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| ée, le 17 juin 2014 (Photo : Alain Jocard) |
[17/06/2014 10:46:02] Berlin (AFP) Siemens et Mitsubishi Heavy Industries (MHI) ont chiffré mardi à 14,2 milliards d’euros la valorisation totale de l’activité énergie d’Alstom sur laquelle l’allemand et le japonais ont fait une offre commune.
L’américain General Electric avait déjà fait une offre globale sur la branche énergie d’Alstom de 12,35 milliards d’euros. “Regardez le delta, nous sommes plus compétitifs”, a mis en avant le patron de Siemens, Joe Kaeser, lors d’une conférence de presse à Paris retransmise sur internet.
“Nous pensons que le projet proposé à Alstom est supérieur aux autres”, avait-il déclaré en introduction, tandis que le patron de MHI, Shunichi Miyanaga, a estimé avoir remis “une offre particulièrement intéressante”.
Après plusieurs semaines d’attente, Siemens et MHI ont finalement dévoilé leurs cartes lundi, avec une offre jugée relativement complexe par beaucoup d’analystes, couplant à la fois acquisition et alliances.
Siemens propose en effet de racheter pour 3,9 milliards d’euros en numéraire l’activité turbine à gaz d’Alstom, tandis que MHI ferait trois co-entreprises dans les turbines vapeur, les réseaux électriques et l’hydraulique et prendrait en outre 10% du capital d’Alstom.
Désireux d’aller dans le sens des attentes du gouvernement français, qui veut défendre l’intégrité de l’industriel français et l’emploi dans l’Hexagone, MHI a estimé que son association à Alstom permettrait la création de 1.000 emplois en France, tandis que Siemens garantit l’emploi dans l’activité turbines en gaz en France et en Allemagne pour une période de trois ans et a l’intention de fournir en plus un millier de places d’apprentis dans l’Hexagone.
“Nous ne voulons pas démanteler Alstom”, a répété M. Kaeser à plusieurs reprises.
“Nous espérons que cette feuille de route pourra être mise en route en l’espace de six mois”, a indiqué pour sa part M. Miyanaga.
