Au regard des saisies fréquentes, ces temps-ci, de grosses sommes en devises et en dinars lors de contrôles routiniers aux postes frontaliers aériens, maritimes et terrestres et sur les routes, les autorités officielles sont de plus en plus convaincues que les montants qui circulent en dehors des structures formelles seraient plus élevés que le budget de l’Etat.
A un certain moment, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Chedly Ayari a estimé que la BCT ne gère que les deux tiers des devises qui devaient revenir normalement à l’Etat.
Selon nos informations, ce trafic est particulièrement prospère dans les régions du sud du pays.