“La Tunisie et son environnement économique : prospective à l’horizon 2030”, tel est l’intitulé de l’étude présentée lundi, à Gammarth, lors d’un l’atelier de réflexion sur le modèle de développement en Tunisie.
Selon cette étude réalisée par Lotfi Bouzaiane, enseignant à l’IHEC, le pays bénéficiera jusqu’en 2020 «d’une situation externe encore globalement favorable dans l’ensemble». Durant les années 2016/2020, la Tunisie est appelée à redresser la croissance et à se préparer pour l’après 2020, avec au programme notamment l’assainissement des caisses sociales et l’adoption d’un nouveau modèle de développement. Il s’agit d’améliorer l’inclusion sociale et spatiale, de maîtriser la demande énergétique et de réformer le système d’enseignement et de formation.
Cette étape sera marquée également, par une focalisation sur la gestion de l’eau en prévision de la pénurie attendue à partir de 2021.
En ce qui concerne la période de 2020 à 2030, la vigilance doit être de mise, en raison de l’apparition des premiers effets du vieillissement de la population outre le risque de la fuite des cerveaux et un financement international plus difficile.
La Tunisie doit notamment pouvoir atteindre un nouveau palier de croissance inclusive, s’adapter à la pénurie de l’eau et diversifier les marchés extérieurs.
D’ici 2030, la gouvernance du pays doit être basée sur l’instauration d’un consensus durable.