Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et la Côte d’Ivoire, respectivement représentés par Janvier Kpourou Litse, directeur en charge du Nepad, de l’Intégration régionale et du commerce, et Nialé Kaba, ministre ivoirien en charge de l’Economie et des Finances, ont procédé le 25 juin 2014 à Abidjan, à la signature de protocoles de dons relatifs au Programme d’appui au renforcement de l’inclusion et de la cohésion sociale (PARICS).
Les dons sont d’une valeur de 46,17 millions de dollars, dont 42,254 millions issus des ressources de la Facilité en faveur des Etats fragiles (FEF), et 3,71 millions du Fonds africain de développement (FAD). Ils visent à soutenir les réformes et les actions du gouvernement ivoirien en matière d’inclusion sociale et économique des ex-combattants et jeunes à risques.
Ce programme apporte également une contribution à la stratégie du gouvernement en matière de sécurisation du foncier rural pour prévenir les conflits intercommunautaires. Il contribuera également à la prise en charge psycho-médicale des victimes de la guerre et des violences faites aux femmes.
Cet appui budgétaire participera, enfin, au renforcement des capacités des structures nationales en charge de la reconstruction et de la consolidation de la cohésion sociale, notamment la “Commission dialogue vérité et réconciliation“ (CDVR), le Programme national de cohésion sociale (PNCS) et l’Observatoire de la solidarité et de la cohésion sociale (OSCS).
M. Kaba a indiqué qu’il s’agit d’une contribution appréciable à la dynamique de cohésion nationale et de réconciliation nationale.
«Soyez assurés que ces fonds seront gérés conformément aux principes et règles de transparence qui gouvernent la gestion des ressources publiques. Le gouvernement prendra toutes les dispositions pour suivre, au niveau technique, l’évolution des travaux afin de garantir une mise en œuvre efficace de ce programme», a-t-elle déclaré.
Pour le représentant de la BAD, Janvier Litse, «cet appui s’inscrit harmonieusement dans le cadre du Programme national de développement (PND) du pays et de la stratégie de la Banque pour la Côte d’ivoire». «Nous suivrons, avec un intérêt tout particulier, les efforts de décaissement des ressources et de mise en œuvre».
Source : BAD