éparts contraints. (Photo : Mychele Daniau) |
[01/07/2014 15:04:11] Paris (AFP) Le plan social de Veolia Eau, qui prévoit des mobilités et environ 800 suppressions de postes, ne pourra pas s’effectuer via des départs contraints, a-t-on appris mardi de sources syndicales, une information confirmée par la direction.
Au moins deux syndicats (la CGT et la CFDT, totalisant plus de 50% des voix aux élections professionnelles) vont signer un accord en ce sens, ont indiqué à l’AFP Hervé Deroubaix (CFDT) et Franck Le Roux (CGT) à l’issue d’un Comité central d’entreprise (CCE).
L’accord prévoit un maintien du plan de “sauvegarde de l’emploi” qui porte sur 2.225 postes (1.417 mobilités et 808 suppressions de postes), mais il exclut les départs contraints.
Le texte stipule que si les objectifs fixés ne sont pas atteints au 15 juin 2015, la direction devra procéder à un nouveau plan social. Elle pourra alors éventuellement prévoir une phase contrainte dans le nouveau plan.
Le DRH de Veolia Eau, Michel Porcel, a confirmé les informations des syndicats et ajouté : “La procédure d’information et de consultation initiée en mars 2014 se poursuit. L’avis du Comité central d’entreprise et des comités d’établissement sera recueilli d’ici fin juillet. L’objectif est de démarrer le plan de départ en septembre 2014”.
Les syndicats de Veolia Eau, unis en intersyndicale (CGT, CFDT, CFE-CGC et FO), se sont mobilisés à plusieurs reprises pour éviter les licenciements dans le cadre du plan de réorganisation.
Veolia Eau, qui emploie environ 15.000 personnes en France, est leader du secteur dans l’Hexagone devant son grand rival Suez Environnement (ex-Lyonnaise des Eaux). Mais, depuis plusieurs années, l’activité Eau en France souffre de la perte de contrats importants au profit de régies publiques et voit ses marges se réduire, les communes négociant à la baisse le renouvellement de leur contrat.