L’Organisation de défense du consommateur (ODC) a exprimé, mardi 1er juillet, son mécontentement de la décision prise par le gouvernement d’augmenter, pour la deuxième fois après la révolution, les prix des hydrocarbures à des taux «élevés et excessifs».
L’ODC indique, dans un communiqué, que la décision d’accroître les prix des hydrocarbures a été prise sans l’adoption de mesures parallèles, et au moment où les catégories sociales démunies souffrent de la détérioration continue de leur pouvoir d’achat.
Pour l’ODC, l’Etat n’assume pas son principal rôle en matière de protection du consommateur et du renforcement de son pouvoir d’achat.
C’est pour cette raison l’organisation appelle à créer de nouveaux mécanismes à même de garantir les équilibres financiers de l’Etat et à mettre en Å“uvre une politique efficiente en matière de recouvrement des impôts et des dettes de l’Etat contractés par les industriels et dont le montant s’élève à 4 milliards de dinars.
Ceci dit, les déclarations de l’ODC sont monnaie courante, mais elles ont rarement permis une révision à la baisse des prix; et ce n’est sans doute pas cette fois-ci qu’on aura le contraire.
Une augmentation des prix des hydrocarbures, programmée pour le mois de juillet, a été annoncée lundi, par le ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines. Elle variera en fonction du produit, entre 0 et 100 millimes selon un communiqué explicatif de ce département.