éant espagnol Telefonica (Photo : Dominique Faget) |
[02/07/2014 10:07:27] Bruxelles (AFP) La Commission européenne a autorisé mercredi le rachat d’E-Plus, filiale allemande de téléphonie mobile du Néerlandais KPN, par la filiale allemande du géant espagnol Telefonica, sous certaines conditions.
La Commission, qui avait communiqué ses griefs aux parties en février, craignant que la fusion ne réduise la concurrence, a conditionné son feu vert “à la mise en oeuvre intégrale d’une série d’engagements présentés par Telefonica”, a-t-elle indiqué dans un communiqué.
La concentration réunira en effet les troisième et quatrième plus grands opérateurs de réseau mobile en Allemagne, les deux autres étant Deutsche Telekom et Vodafone.
La Commission redoutait que, telle qu’elle était envisagée au départ, la fusion amoindrisse la pression concurrentielle sur un marché caractérisé par “des barrières élevées à l’entrée pour les nouveaux concurrents”, ce qui risquait de conduire à une hausse des prix au détriment des consommateurs allemands.
Pour dissiper ces craintes, Telefonica a présenté plusieurs types d’engagements.
D’une part, le groupe cédera, avant l’acquisition, jusqu’à 30% de la capacité du réseau de l’entreprise issue de la concentration à un ou plusieurs opérateurs de réseau mobile virtuel (ORMV) en Allemagne, contre des paiements fixes. Cela permettra l’entrée ou l’expansion, à court terme, de un à trois ORMV, qui concurrenceront la nouvelle entité.
Telefonica s’est aussi engagé à céder des fréquences radioélectriques et certains actifs, à étendre ses accords de vente en gros existants avec les partenaires actuels de Telefonica et E-Plus et à proposer à l’avenir des services de 4G à tous les acteurs intéressés.
Ces engagements “répondent aux préoccupations de la Commission en matière de concurrence”, conclut l’exécutif européen.