Un conseil ministériel, tenu dans la soirée de mercredi 2 juillet, au palais du gouvernement à La Kasbah, a adopté la loi de finances complémentaire (LFC) pour l’exercice 2014, a annoncé le porte-parole du gouvernement, Nidhal Ouerfelli.
Dans une déclaration aux médias, il a ajouté que le projet de loi de finances sera soumis, vendredi prochain, à l’Assemblée nationale constituante (ANC) pour adoption.
Evoquant les spécificités de la loi de finances, Ouerfelli a indiqué quelle est basée sur la rationalisation des dépenses publiques et non l’adoption d’une politique d’austérité qui pourrait avoir des impacts sur les catégories à faible et à moyen revenus.
Il a précisé que ce projet est basé sur la mise en place des dispositions visant la consolidation du devoir fiscal, la lutte contre la contrebande et le commerce parallèle, le développement de la croissance et l’investissement en attendant l’amendement du code d’incitations à investissement.
Il s’agit en outre de l’accélération de la mise en place de réformes économiques structurelles et l’adoption de politique de solidarité et d’intégration sociale, a-t-il souligné.
Le projet de la loi de finances complémentaire «est exceptionnel» d’autant plus qu’il met en place une nouvelle approche pour la prochaine période, a souligné Ouerfelli, l’objectif de la loi des finances étant de préserver les grands équilibres à travers la réduction du déficit budgétaire qui devra passer de 6,9% à 5,2%.
Concernant les entreprises publiques qui font face à un déficit financier, Ouerfelli a souligné que le gouvernement examinera le dossier à travers la conclusion d’un contrat de performance.
Il a par ailleurs expliqué les problèmes auxquels font face ces entreprises, «par les recrutements anarchiques conclus au cours des dernières années».
A noter qu’une conférence de presse se tiendra vendredi 4 juillet au palais du gouvernement à La Kasbah en présence d’un représentant de la présidence du gouvernement et du ministre de l’Economie et des Finances, Hakim Ben Hammouda, pour analyser la loi de finances complémentaire.