Le projet de loi de finances complémentaire pour l’exercice 2014 vise à «garantir une meilleure protection des catégories à faibles revenus, en dépit des pressions financières». C’est ce qu’a déclaré le chef du gouvernement provisoire, Mehdi Jomaa, ajoutant que «le devoir de l’Etat consiste à protéger ces catégories». Il a fait cette déclaration aux médias à l’issue de la remise, vendredi 4 juillet, du projet de la loi de finances complémentaire au président de l’Assemblée nationale constituante (ANC), Mustapha Ben Jaafar.
Ce projet, dont l’objectif est de remédier aux défaillances du budget 2014, vise à garantir un seuil minimum d’équilibres financiers, a-t-il encore souligné. Il s’agit en outre de réaliser la justice fiscale, de lutter contre la contrebande et de maîtriser les dépenses de l’Etat, a encore souligné Jomaa.
Il a précisé que des efforts ont été déployés en vue de mettre en place des dispositions reflétant toutes les recommandations issues du dialogue économique national dans le cadre duquel 35 réunions ont été ténues avec la participation d’experts, des partis politiques et du gouvernement.
Le chef du gouvernement provisoire a indiqué que le dialogue a permis de faire sortir des propositions pour la loi de finances complémentaire pour l’exercice 2014 et le budget d’Etat 2015.
L’accent a été mis sur la nécessité d’accélérer l’examen du projet au niveau des commissions de l’ANC et puis son adoption lors d’une séance plénière.
Le projet de la loi de finances complémentaire pour l’exercice 2014 a été adopté, mercredi 2 juillet 2014, par un conseil ministériel.