ère allemande Angela Merkel apprend à faire une recette de cuisine chinoise, le poulet kungpao, à Chengdu, en Chine, le 6 juillet 2014 (Photo : AFP) |
[06/07/2014 11:53:22] Pékin (AFP) La chancelière allemande Angela Merkel, accompagnée d’entrepreneurs, est arrivée dimanche à Pékin, une visite –la septième depuis 2005– largement dominée par des questions économiques et les échanges commerciaux.
Elle a atterri à Chengdu (sud-ouest), où elle a rencontré des responsables locaux, visité un marché et effectué un tour dans une usine automobile du constructeur allemand Volkswagen en partenariat avec le chinois FAW.
Elle se rend dans la soirée à Pékin et rencontrera le Premier ministre Li Keqiang, point final du premier jour de sa visite qui en compte trois.
Pour la première économie européenne, la Chine en plein essor est un marché crucial, qui fait notamment la fortune des constructeurs automobiles et fabricants de machine-outils allemands. Pour le pays le plus peuplé du monde, l’Allemagne est un partenaire recherché pour son excellence technologique.
La Chine est le premier marché d’exportation de l’Allemagne en Asie, avec 67 milliards d’euros de ventes en 2013. Réciproquement, l’Allemagne est le premier marché de la Chine en Europe, avec des importations totalisant 73 milliards l’an dernier.
“Il est juste de dire que les relations entre la Chine et l’Allemagne sont au mieux de leur histoire”, a déclaré dimanche l’agence officielle Chine Nouvelle, qui évoque “la coopération pragmatique entre ces deux poids-lourds économiques”.
Angela Merkel tiendra lundi une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre et rencontrera le président Xi Jinping.
Le délicat dossier des Droits de l’Homme devrait être évoqué loin des regards, une approche que les responsables allemands considèrent plus efficace que de pointer la Chine du doigt.
Les pierres d’achoppement à ce sujet ne manquent pas, à commencer par l’exposition berlinoise en cours consacrée à l’artiste et dissident chinois Ai Weiwei, la plus grande jamais organisée, et à laquelle il n’a lui-même pas pu se rendre, en raison d’une interdiction de Pékin.