Marks & Spencer : l’habillement sort un peu la tête de l’eau

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dans un centre commercial parisien, le 22 octobre 2014 (Photo : Eric Piermont)

[08/07/2014 10:14:54] Londres (AFP) Les ventes d’habillement de la chaîne britannique Marks & Spencer, son talon d’Achille ces dernières années, ont enregistré une infime progression au premier trimestre, portées par les collections femmes, a-t-il annoncé mardi.

Sur le trimestre achevé le 28 juin, les ventes d’habillement du groupe ont grappillé 0,1% mais reculé de 0,6% à périmètre comparable.

Marks & Spencer a engagé un plan pour repartir à la conquête de sa clientèle dans ce secteur, en ciblant en particulier l’habillement féminin, qui avait le plus souffert.

Les collections femmes ont d’ailleurs enregistré une hausse de leurs ventes d’une ampleur non précisée par le groupe.

“Nous avons vu une poursuite de l’amélioration dans l’habillement, même si comme attendu la mise en place du nouveau site internet M&S.com a eu un impact sur les ventes. Nous sommes ravis que les collections femmes aient enregistré une croissance, portées par des ventes non soldées en ligne avec notre focalisation sur les marges”, s’est félicité le directeur général du groupe, Marc Bolland.

Les ventes globales du groupe ont pour leur part progressé de 2,3% tandis que ses ventes en Grande-Bretagne ont crû de 2% et de 0,3% à périmètre comparable.

Les ventes de produits alimentaires ont nettement progressé de 4,2% tandis que celles de produits non alimentaires, division dont fait partie l’habillement, ont reculé de 0,8%.

Au chapitre des perspectives, le groupe a confirmé ses objectifs mais note que les conditions de marché restent “difficiles” malgré une “certaine amélioration de la confiance des consommateurs”.

A la Bourse de Londres, l’action Marks and Spencer perdait 1,41% à 427,1 pence mardi vers 09H40 GMT, dans un marché en baisse de 0,48%.

“La réfection des magasins et l’accent mis sur la qualité et le style (des vêtements) ont aidé les ventes mais pas assez pour les sortir du marasme”, a commenté Himanshu Pal, spécialiste de la distribution au cabinet Kantar Retail.

“Le groupe a évité de faire trop de promotions pour préserver ses marges, laissant les consommateurs économes à la recherche d’alternatives plus économiques comme Primark”, a-t-il observé.