à San Rafael, en Californie (Photo : Justin Sullivan) |
[14/07/2014 09:07:02] New York (AFP) Les autorités américaines et Citigroup devraient annoncer lundi un accord qui contraindrait la banque à payer quelque 7 milliards de dollars pour solder des errements passés dans le secteur immobilier, selon plusieurs médias américains.
Après des hauts et des bas, les négociations tendues débutées en avril entre le département de la Justice (DoJ) et Citigroup auraient finalement abouti, assurait notamment dimanche le New York Times, citant des sources proches du dossier.
La banque, qui avait entamé les négociations en proposant de payer 363 millions de dollars alors que le DoJ en réclamaient 12 milliards, aurait finalement accepté de verser quelque 7 milliards pour éviter des poursuites pénales.
L’accord pourrait être annoncé lundi par le ministère de la Justice.
La semaine dernière, la presse américaine évoquait un accord à plus de 4 milliards de dollars.
Il est reproché à la banque d’avoir commercialisé des placements adossés à des crédits immobiliers fragiles qui ont généré des milliards de pertes pour les investisseurs qui les ont achetés.
Pour des faits similaires, mais de plus grande ampleur, JPMorgan Chase avait accepté l’an dernier de verser 13 milliards de dollars pour échapper aux poursuites.
Toujours pour les mêmes faits, Bank of America (BofA) est pour sa part engagée dans des négociations très serrées avec les autorités américaines, qui lui réclament près de 17 milliards de dollars, selon la presse américaine.
BofA a déjà payé 9,5 milliards de dollars pour régler un litige avec l’autorité de tutelle des organismes de refinancement hypothécaire, la Federal Housing Finance Agency.
Plus d’une dizaine de banques américaines ont d’ailleurs payé depuis 2012 plus de 80 milliards de dollars en pénalités diverses.