Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, en marge de la réunion à Tunis des pays voisins de la Libye, a souligné la nécessité d’assurer la permanence de la coordination entre la Tunisie et l’Algérie sur le terrain sécuritaire pour la traduire en résultats concrets.
Après un entretien avec le Premier ministre tunisien, Mehdi Jomaa, le chef de la diplomatie algérienne a déclaré avoir passé en revue avec Mehdi Jomaa les résultats «satisfaisants» de la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays du voisinage libyen, tenue dimanche à Hammamet (65 Km au sud de Tunis).
La réunion s’était ouverte avec la participation des ministres des Affaires étrangères de Tunisie, d’Algérie, du Tchad, du Niger, du Soudan et du vice-ministre égyptien des Affaires étrangères. L’envoyé spécial de la Ligue des Etats arabes en Libye, Nasser al-Qudwa, et le Commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine (UA) y étaient également présents.
Le ministre libyen des Affaires étrangères, Mohamed Abdelaziz, qui devait prendre part à cette réunion, n’a pas pu finalement y assister pour des raisons sécuritaires. La Libye était représentée par son ambassadeur à Tunis.
Le communiqué commun de la réunion rendu public ce lundi fait état de la création d’un groupe de travail sécuritaire au niveau des experts. L’Algérie en assurera la coordination. Le groupe en question sera en charge du suivi des questions sécuritaires et militaires y compris le contrôle des frontières. Il aura également à aider à l’identitifcation d’une vision bien définie s’agissant de la récupération des armes lourdes, selon une méthode progressive visant à traiter efficacement cette question qui menace la sécurité et la stabilité de la Libye et des pays du voisinage.