États-Unis : plongeon de 7,5 millions de barils des stocks de brut

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étrole (Photo : Jean-Sebastien Evrard)

[16/07/2014 15:28:39] New York (AFP) Les stocks de pétrole brut ont chuté bien plus nettement que prévu la semaine dernière aux États-Unis, selon les chiffres du département américain de l’Énergie (DoE) publiés mercredi.

Les réserves de brut ont plongé de 7,5 millions de barils, à 375,0 millions, lors de la semaine achevée le 11 juillet, soit presque trois fois plus que la baisse de 2,6 millions de barils anticipée en moyenne par les experts interrogés par l’agence Dow Jones Newswires.

Ces stocks s’étaient déjà contractés de 5,6 millions de barils au cours de deux semaines précédentes. Ils avaient atteint fin avril un sommet depuis 1931, sur la base de données mensuelles, à 399,4 millions de barils.

Les réserves de brut américaines restent proches de la partie supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l’année, et sont en hausse de 2,2% par rapport à la même période l’an dernier.

Celles de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont avancé de 2,5 millions de barils, à 124,3 millions de barils, enregistrant une progression légèrement supérieure aux attentes des experts (+2 millions).

Elles sont en baisse de 2,6% par rapport à la même époque en 2013 et sont proches de la limite inférieure de la fourchette moyenne pour cette période de l’année.

Les stocks d’essence ont de leur côté avancé de 200.000 barils, à 214,5 millions, soit bien moins que la hausse de 700.000 barils escomptée par les analystes.

Ils reculent de 4,3% par rapport à leur niveau de l’an dernier, et se maintiennent dans la partie médiane de la fourchette moyenne en cette période de l’année.

Surveillées de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud), qui servent de référence au pétrole échangé à New York, le WTI, ont baissé de 600.000 barils à 20,3 millions de barils. Ces stocks ont chuté de près de 20 millions de barils depuis fin janvier.

Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont progressé de 1,2 million de barils.

Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 19,2 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 1,7% de moins qu’à la même période en 2013.

La demande de produits distillés a reculé de 5,5% en glissement annuel et celle d’essence a glissé de 0,7%.

Les raffineries américaines ont nettement accéléré la cadence, fonctionnant à 93,8% de leur capacité contre 91,60% la semaine précédente.

En outre, selon le DoE, les États-Unis ont produit quelque 8,592 millions de barils par jour au cours de la semaine achevée le 11 juillet, un record depuis octobre 1986, lorsque 8,773 millions de barils par jour avaient été extraits.

Vers 14H50 GMT, le baril de “light sweet crude” (WTI) pour livraison en août accélérait sa progression, s’échangeant à 100,92 dollars, en hausse de 96 cents, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).