Un responsable auprès du département de l’ingénierie rurale du Commissariat régional du développement agricole (CRDA) de Tozeur a expliqué que “le CRDA oeuvre à intégrer un ensemble d’extensions anarchiques dans les oasis de Jéhim 2 et 3, dans le circuit hydraulique, afin de permettre aux agriculteurs concernés de bénéficier de l’eau d’irrigation”. Selon lui, cette “décision a été prise afin que le commissaire régional désigne une commission technique pour effectuer des visites dans les lotissements agricoles concernés et constater les besoins des 90 agriculteurs concernés en eau d’irrigation, afin qu’il soit possible, par la suite, d’incorporer certaines exploitations dans le circuit hydraulique de l’oasis de Jéhim, selon les priorités et conformément à des critères mis en place par le CRDA”.
Les agriculteurs ayant effectué des extensions anarchiques, depuis plus de 20 ans, dans la zone de Jéhim, demandent qu’on leur garantisse l’eau d’irrigation, surtout que la majorité utilise des puits de surface pour irriguer leurs exploitations, d’après les explications de l’un de ces agriculteurs à la correspondante de l’agence TAP à Tozeur.
Il a indiqué que certaines extensions qui datent de 27 ans “font partie du système de production agricole et nécessitent davantage d’intérêt, à travers la garantie des ressources d’irrigation nécessaires”, ajoutant que “les agriculteurs demandent le forage d’un puits spécial pour ces extensions dont la surface dépasse 100 ha”.