L’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) et sa présidente, Wided Bouchamaoui, évaluent à 650 millions de dinars les pertes, au cours des trois dernières années, du Port de Radès, dues à la mauvaise gestion dudit port, essentiellement la lenteur des procédures administratives et l’absence de décision ferme.
Mme Bouchamaoui ajoutera, alors qu’elle tenait une conférence de presse organisée à l’issue réunion du Conseil d’administration de l’organisation patronale, que «ces pertes sont prises en charge par le consommateur tunisien et l’ensemble des entreprises économique».
Si l’on en croit le patronat, l’UTICA a déjà présenté au ministère du Transport des solutions à même de contribuer à résoudre les problèmes de ce port.
Par ailleurs, la présidente de l’UTICA, tout en jugeant positive la Loi de finances complémentaire (LFC), en ce sens qu’elle prévoit “des mesures audacieuses”, telle que la lutte contre la contrebande, estime cependant que celle-ci “se caractérise par la faiblesse du cadre juridique relatif à l’encouragement de l’investissement dans le pays”.
Concernant la crise économique dans le pays, le patronat souligne qu’elle est due à la baisse des exportations, de l’investissement local, des IDE et des recettes touristiques, sans oublier la diminution de la production et de la productivité mais aussi et surtout la montée des “revendications déraisonnables”.