ées (Photo : Gabriel Bouys) |
[25/07/2014 06:26:53] Paris (AFP) Le groupe Air France-KLM a dévoilé vendredi les grandes orientations du plan “de croissance et de compétitivité” pour les cinq prochaines années, qui doit succéder au drastique plan de restructuration mis en place en 2012 et qui s’achève fin 2014.
Ce plan, qui sera détaillé début septembre, s’articule autour de quatre grands axes: affirmer le rôle international du groupe dans le long-courrier, développer sa marque low-cost Transavia en Europe, devenir l’un des deux principaux acteurs du marché dans la maintenance aéronautique, et faire retrouver la profitabilité au secteur du cargo en réduisant les capacités.
Sur le long courrier, “Air France-KLM veut rester un des géants mondiaux au centre d’un réseau international de partenaires de rang mondial”, a souligné le PDG du groupe Alexandre de Juniac lors d’une conférence téléphonique.
Concernant le court et moyen courrier, “l’idée c’est d’avoir un contrôle extrêmement étroit de notre marché intérieur qui est l’Europe”, avec des dessertes restructurées et regroupées autour des marques Hop! et Air France, mais aussi “autour et à travers d’une low-cost Transavia dynamique et européenne”, a-t-il détaillé.
Une “politique très active de croissance” du secteur de la maintenance “vise à nous rapprocher du numéro un mondial à l’horizon de cinq ans, et à développer de manière très significative l’activité externe au groupe”.
Enfin, le groupe souhaite “rester un acteur très significatif du cargo, qui aura retrouvé la profitabilité”, en en diminuant la capacité, notamment le nombre d’appareils tout cargo, dans des modalités qui n’ont pas été finalisées.
Alexandre de Juniac a évoqué le “souci permanent de croître, pour s’adapter à la croissance du marché mondial”, le besoin d'”exceller dans tous les domaines pour Air France-KLM”.
Financièrement, l’objectif est de donner au groupe “un profil de risque qui est consolidé avec des ratios de crédit qui sont nettement améliorés par rapport à la période actuelle”, a-t-il indiqué, soulignant qu’Air France-KLM vise “une croissance et une rémunération de (ses) actionnaires sur la période de 5 ans”.
Le groupe franco-néerlandais, au bord du gouffre financier fin 2011, avait mis en place en 2012 un plan d’économies et de restructuration, qui visait à faire passer la dette du groupe de 6,5 à 4,5 milliards d’euros fin 2015, et à réduire les coûts de deux milliards.