ès majoritairement déçus par le goût des tomates et des fraises vendues en grandes surfaces (Photo : Pierre Andrieu ) |
[30/07/2014 06:22:59] Paris (AFP) Les consomateurs se montrent très majoritairement déçus par le goût des tomates et des fraises vendues en grandes surfaces et ce quels que soient les prix, dont les écarts peuvent pourtant être importants, l’origine ou la variété des produits, révèle mercredi une étude de la CLCV.
L’association de consommateurs a procédé entre le 15 mai et le 30 juin à 52 séances de dégustation à l’aveugle auprès de 1.000 consommateurs. Elle a parallèlement effectué des relevés de prix sur plusieurs enseignes de la grande distribution dans 60 villes et 25 départements.
“Les résultats globaux sont décevants, en particulier pour les tomates, qui ne sont appréciées que par 27% des consommateurs”. Pour les fraises, les résultats sont meilleurs avec 43% des participants satisfaits du goût mais, là aussi, des marges de progrès sont importantes puisque 39% considèrent que les fraises testées n’étaient “ni bonnes ni mauvaises”, note la CLCV.
Fait intéressant: la qualité gustative reconnue par les consommateurs ne diffère guère selon que le produit étudié soit cher ou bon marché.
Pourtant, les écarts de prix sont loin d’être négligeables, souligne la CLCV. Pour les fraises, ils peuvent varier de 1 à huit, entre 2,4 euros le kilo et 16,80 euros le kilo. Les fraises “origine France” ont un prix moyen à 9,2 euros le kilo alors que celles en provenance de l’étranger ont des tarifs aux alentours des 5,3 euros le kilo. Certaines catégories, comme les gariguettes (10,7 euros le kilo), les ciflorettes (11,2) ou les maras des bois (11,7), apparaissent encore plus onéreuses.
Et pourtant, l’enquête CLCV constate que “les fraises les moins chères ne sont pas plus mal notées que les fraises les plus chères”.
Si 34% des consommateurs déclarent adorer les fraises à 10,4 euros le kilo, contre 29,4% celles à 4,8 euros, ils sont dans les deux cas 15,3% à déclarer ne pas les aimer.
Dans le cas des tomates, le bilan est encore plus étonnant car, au final, “les tomates préférées des consommateurs sont plutôt les moins chères”, avec 25,6% des sondés qui déclarent ne pas aimer les tomates à 2,9 euros le kilo, contre 22,2% celles à 1,7 euros.