La séance de travail, organisée la semaine dernière à Djerba, en présence d’une délégation gouvernementale, a abouti à la décision de répartir la gestion des déchets de la délégation de Houmet Essouk sur cinq zones provisoires.
La séance de travail, qui s’est poursuivie tard dans la nuit a permis aussi de trouver des solutions urgentes dont le lancement d’une campagne pour la collecte des déchets, le nettoyage de Houmet Essouk et la mobilisation des moyens matériels et logistiques nécessaires.
Parmi les solutions proposées pour résoudre le problème environnemental à Djerba figurent l’acheminement des déchets vers la zone de Neffatia pour une période provisoire en cas d’échec de la première proposition.
Les membres du réseau associatif “Djerba nous concerne” ont boycotté la séance de travail vu, selon eux, le flou qui entoure son ordre du jour. Le président du réseau, Chedly Ben Massoud, a précisé que les composantes de la société civile ont toujours opté pour la valorisation des déchets et l’éradication des décharges anarchiques.
Quant aux organisations professionnelles présentes à la séance de travail, elles ont dénoncé le «caractère politique» de la réunion et les solutions proposées qui “ne représentent que leurs auteurs”, selon le porte-parole des structures professionnelles, Farhat Ben Tanfous.
Pour leur part, les représentants de Ghrabet, de Zarzis et de Neffatia ont insisté sur la répartition de la gestion des déchets.
La délégation gouvernementale s’est engagée, de son coté, à mener une étude d’impact environnemental de la décharge de Bouhamed, exiger un cahier des charges de la part du gestionnaire privé des lieux et créer une commission de suivi de la gestion de la décharge.
A noter que cette délégation était composée notamment des secrétaires d’Etat aux collectivités locales et au développement durable.