Automobile : Daimler confirme une enquête des autorités chinoises

3a6649db026901c024a79be1ea1ba3627b3aba07.jpg
Logo du constructeur allemand Daimler (Photo : Bernd Von Jutrczenka)

[05/08/2014 07:18:40] Pékin (AFP) Le constructeur automobile allemand Daimler a indiqué mardi qu’il “collaborait” à une enquête des autorités chinoises, tandis qu’un média local a fait état de perquisitions dans un bureau de sa marque Mercedes-Benz à Shanghai.

“Nous confirmons que nous apportons notre collaboration à une enquête des autorités chinoises”, a souligné un porte-parole de Daimler Chine dans un e-mail envoyé à l’AFP, sans offrir d’autre détail.

Il s’agit de la première confirmation d’une enquête formelle, en Chine, visant un constructeur étranger. Les régulateurs avaient précédemment indiqué se pencher sur le secteur automobile, mais sans spécifier d’entreprise.

Neuf inspecteurs de la NDRC –l’une des autorités chinoises de la concurrence– ont visité lundi des locaux de Mercedes-Benz à Shanghai, interrogeant des dirigeants et examinant les ordinateurs, a rapporté Jiemian, site d’informations d’un groupe d’Etat shanghaïen.

Selon une source anonyme citée par Jiemian, l’enquête “se concentre sur les prix pratiqués par Benz pour les véhicules finis” et “sa stratégie (commerciale) consistant à maintenir des prix minimums chez ses distributeurs”.

Les locaux de Mercedes-Benz concernés, dans l’ouest de Shanghai, comprennent des espaces de vente et d’exposition, ainsi qu’une plateforme de services.

Sur place, plusieurs employés ont déclaré à l’AFP ne pas être au courant de l’enquête en cours.

Mais un agent de sécurité a indiqué que le site avait été visité par les inspecteurs deux jours consécutifs.

“Ils étaient là durant toute la journée hier (lundi) et trois ou quatre heures ce mardi matin”, a-t-il déclaré à l’AFP.

Depuis l’an dernier, les autorités chinoises ont lancé plusieurs salves d’enquêtes contre de grands groupes étrangers –notamment dans les secteurs pharmaceutique et agro-alimentaire– mis en cause pour des faits de corruption ou pour leurs pratiques commerciales.