Un
éminent écrivain français se posait une question bien simple: ISRAEL serait-elle
si fragile devant une poignée d’hommes sous-équipée, elle qui dispose de l’armée
dite la puissante du monde et de l’arme nucléaire?
La question mérite d’être posée surtout que cette poignée d’hommes résiste
malgré l’entêtement de NETANYAHU fort de l’appui des grandes puissances. Les
gens prennent des positions; et généralement ces positions se basent sur des
considérations religieuses. Même le tartour de l’ELYSEE est tombé dans le piège
en invitant les représentants des 3 cultes quand ça a bardé après la
manifestation interdite.
Ce qui se passe actuellement dans la bande de GAZA est une conséquence directe
de l’aveuglement des uns et de la bêtise des autres, à la manière du processus
de SIDI BOUZID qui a enclenché un remodelage profond du paysage socio-politique
dans cette partie du monde.
D’ailleurs, on oublie souvent que l’incident de SIDI BOUZID avait des raisons
essentiellement économiques; le regretté BOUAZIZI ne pensait à aucune
révolution, ni jasmin ni printemps: il a perdu son outil de travail, sa
charrette qui lui garantissait sa survie, un point c’est tout. Tout le reste
n’est qu’illusion et une question d’échelle:
– les pays occidentaux ont besoin d’énergie bon marché et le marché se resserre,
– les pays pauvres se réveillent de leur sommeil et réclament leur part du
gâteau,
– les pays rentiers subissent une jeunesse contestataire qui a beaucoup voyagé
et qui, si elle a le ventre plein, ne veut pas avoir la tête vide,
– etc.
Il reste ce problème israélo-palestinien: encore une fois on oublie que
l’OCCIDENT a voulu se débarrasser d’une composante de sa population laborieuse
et riche en la mettant dans le ghetto de TEL AVIV où elle prospéré car n’ayant
jamais été rentière, ces gens-là connaissent la valeur du travail. Mais
l’OCCIDENT a oublié d’éliminer les sioux qui occupaient la place et c’est le
début de la méprise; et les sioux ont appris et beaucoup appris, et font des
miracles en creusant des tunnels, certains ont le génie de transformer un
problème entre la chrétienté et le judaïsme en un conflit entre l’islam et le
judaïsme!
On en tire plusieurs conclusions sur les relations entre l’économie et les
religions:
– depuis sa naissance, et au vu de ses errements, le judaïsme ne peut prospérer
que dans des situations de conflits; car c’est dans les situations de conflits
que l’argent circule le plus: imaginez qui va reconstruire GAZA si ce n’est des
entrepreneurs israéliens;
– la chrétienté a inventé un produit marketing: l’islamisme pour vendre des
armes et se débarrasser des concurrents ou des empêcheurs de tourner en rond;
demain si l’émir du QATAR se mettait à réfléchir, on trouverait bien un
islamiste pour l’envoyer de vie à trépas;
– l’islam sort de la léthargie sociale et les pays bougent et évoluent, mais on
ne sait pas trop dans quel sens, et le mouvement brownien a créé le désordre en
IRAK, généralement le désordre c’est la première étape de la mise en place d’un
nouvel ordre économique;
– pendant ce temps-là, les bouddhistes qui en ont bavé dans le passé structurent
leurs économies et avancent lentement dans leur domination économique!
Chers lecteurs, ne regardez plus avec le cœur les événements, mais mettez la
main sur votre portefeuille qui a compris en se mettant à droite pour comprendre
ce qui se passe dans ces tunnels de l’histoire, tunnels que personne ne pourra
fermer quelle que soit ta prétention BENJAMIN!
