éro face à la Tour Eiffel à Paris, le 18 juillet 2014 (Photo : Miguel Medina) |
[11/08/2014 18:29:46] Paris (AFP) La France a été en 2013 le pays le plus visité au monde, avec 84,7 millions de touristes étrangers, en hausse de 2% par rapport à 2012, selon l’étude annuelle de la DGCIS et de la Banque de France, publiée lundi.
Les Etats-Unis et l’Espagne, qui se classent derrière la France, ont enregistré respectivement 69,8 et 60,7 millions d’arrivées de touristes étrangers, détaillent dans cette étude la DGCIS, la direction générale en charge des questions de compétitivité à Bercy, et la Banque de France.
L?Hexagone a notamment été plébiscité par les touristes européens (+1,2%), à commencer par les Allemands, qui ont été 13 millions à visiter le pays (+6,5%), suivis des Britanniques. Les touristes belges, luxembourgeois, italiens et espagnols ont toutefois été moins nombreux qu’en 2012.
L?Amérique du Nord constitue la première clientèle extra-européenne de la France. Cette position est confortée avec une hausse de 5,8% des arrivées de touristes, après un recul de 7,8% en 2012.
Les touristes asiatiques sont eux aussi venus plus nombreux: ils sont 4,5 millions à avoir visité la France, soit une hausse de près de 13% par rapport à 2012.
Une croissance notamment tirée par l’afflux de touristes chinois (1,7 million, +23,4%): “leur attrait pour la France est avéré depuis plusieurs années: les arrivées de touristes chinois ont doublé entre 2009 et 2013”.
En revanche, la clientèle japonaise est en recul de 6,7%, dans un contexte de baisse du yen par rapport à l’euro.
L’étude note également que les touristes étrangers venus visiter l’Hexagone en 2013 ont globalement allongé la durée de leur séjour, qui s?établit à 7,1 nuits, contre 6,9 en 2012 (+2,5%).
Néanmoins, le nombre de nuits passées en hébergements payants a augmenté moins vite que le nombre de nuits passées en France (3,2% contre 4,6%), et l’hébergement marchand a représenté 67,1% de l’ensemble des nuitées en 2013, contre 68% en 2012, et 69,6% en 2007.
Selon l’étude cet écart s’explique en premier lieu par la crise économique et la recherche de réduction des dépenses, via un hébergement chez la famille ou des amis, ou l’échange d’appartements.
Par ailleurs, pour la DGCIS et la Banque de France, “l’offre d’hébergements marchands, notamment hôtelière, n’est peut-être pas en totale adéquation avec les attentes des touristes étrangers. C’est ce que suggérait une étude de la DGCIS réalisée en 2012”.